En Septembre 2014, Sarah Cuvelier et Maximilien Habesztrau se lancent dans une ambitieuse aventure en créant un groupe France constitué de jeunes filles, et destiné à disputer les championnats du Monde de Hockey Subaquatique dans la catégorie moins de 19 ans se déroulant à Castellon (Espagne) en Aout 2015.

Ce sont les deux premières personnes à avoir cru en nous, jeunes joueuses de hockey subaquatique. Avant même que nous commencions à y croire nous même, ils étaient là pour nous donner la force de former l'équipe soudée que nous sommes aujourd'hui.

Grâce à de nombreux stages, organisés de part et d'autre de la France, nous avons pu nous réunir pour jouer, et via les conseils de nos coachs progresser, nous dépasser, et créer les liens qui nous unissent encore aujourd'hui.

Cela va faire 5 ans que ce groupe évolue. Certaines joueuses sont parties, prises par leurs études ou trop âgées, d'autres sont arrivées, mais nous gardons toujours le même objectif :

Donner le meilleur de nous-mêmes !

Nous nous retrouvons lors de stages France, qui ont lieu environ une fois par mois dans différentes piscines en France, afin de jouer ensemble, mettre en place nos stratégies et maintenir notre cohésion.

Ces stages permettent aussi à nos coachs de voir notre progression et de réaliser leur sélection de 12 filles pour l'échéance finale. A la clé tests de nage, d'apnée, de course à pied et de nombreuses heures de hockey subaquatique sont au rendez-vous.

Faire partie du groupe France n'est pas de tout repos. Cela demande un investissement important en termes de temps, d'énergie et d'argent.

Entrainement physique personnel, matériels couteux et nombreux déplacements lors de stages France et de compétitions sont nécessaires pour pratiquer ce sport en plein essor, et les aides de la fédération ne couvrent qu'une partie des frais.

N'étant pas un sport professionnel, nous sommes pour la plupart encore étudiantes, et il n'est pas toujours facile de cumuler vie sportive, vie étudiante et pour certaines vie professionnelle.

C'est pourquoi, régulièrement, quelques-unes se doivent de faire une pause dans leurs ambitions d'équipe de France.